Divers
Fouad
Fouad, notre petit frère
Attend qu’elle descende
Cette silhouette de l’échelle céleste
Son regard méditatif
Sans identité
Orphelin
Loin de son village natal
Fouad, notre petit frère
Se remémore
Les jours champêtres
Et les nuits étoilées ou sans astres
Eperdu auprès de l’autre
Quelque part
Qui le dévore du regard
Rien n’encourage un blédard
Dans un monde avare
Il repart
Retrouver ses ancêtres
C’est là où l’attend
Cette pensée fêtable et désirable
Spontanéité d’un matin.
Matin orphelin
De cet horizon malin
Les cris crispés crèvent
Aux environs d’un rêve ;
Les souffles du vent…
Vers les arènes vertes;
Au seuil des espaces sablonneux
Les versets servent un certain destin
Esseulé le matin renaît
Son corps accablé d’années
Le vent au dos
Quel léger fardeau
Relaxe les vers sans axe
Les cœurs des crédules regards
Comme les sables mouillés d’une rosée
Dissipe tout autre nausée …