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Evasion
3 décembre 2006

Rêve et espoir

Lueur

Une voix matinale

Frôle mon corps endormi

Et m’éveille

A travers l’histoire des chemins qui montent

Je t’ai cherchée

A travers l’histoire

Des chemins qui descendent

Vers le néant

J’ai cherché ton secret

Partout je t’ai cherchée

Et dans mon rêve,

Je t’ai guettée

Je t’ai aimé

Comme cet enfant

Comme ce désert

Aujourd’hui sur les pétales de mon rêve

Tu marches, regard ingrat,

O vie, ton envie me brûle

Je te respire

Comme ce parfum

D’enfant.

Rêve

L’ivre rêve d’une vie

N’est il pas encore né ?

Le zéphyr céleste chauffe mon regard froid ;

Ici le jour couleur de marbre

Plie placidement mon corps,

Passion aptère en quête d’un espoir

Désir barbelé d’attente et de mélancolie ;

Le temps ingrat seul s’en va

Et moi seul  je cours derrière ses pas,

Je poursuis cet éternel recommencement

Ce jour là , je m’aperçois,

Je ne veux plus me tenir coi

Je fomente les voyelles et les consonnes

Pour que les mots renoncent et sonnent

Là, l’horizon nous illumine

Et s’ouvrent enfin les roses closes…

Le secret des mystères.

Merveille des beaux jours, clés des grands cœurs,

Acrostiche  en spirale de ce verdoyant horizon,

D’un seul et unique coup se couvrent en fleurs

Arbre printanier et ceux des autres saisons.

Merveille des nuits en pleines étoiles,

Et votre sourire d’écume allume un ciel sombre,

Chaque touche de cette ivre toile

Hèle  le regard éperdu de notre ombre.

Adieu  remords et amis  d’antan

Adieu petite mouette d’autrefois

Bienséante est cette créature de ce temps

Ivre de joie mon cœur, quand elle me reçoit.

Lyre.

Elle frappe à ma porte

Je m’endors encore

Elle attend qu’elle s’ouvre ;

Je me lève nonchalamment

De sa voix enfantine, elle dit :

Y a quelqu’un ?

Je fronce mes sourcils,

J’écarquille mes yeux,

Elle s’impatiente,

Je cherche mes babouches,

Elle frappe derechef à ma porte

Pieds nus

Je descends, lumière éteinte, l’escalier

J’ai ouvert la porte,

Elle était déjà partie

Je n’ai rien compris

Qui frappait à ma porte

En ce temps – ci ?

Rêve diurne.

Entre une pléthore  de verdure

Un chemin tapissé de fleurs,

Je cours auprès cet horizon de chimères,

Je m’arrête un moment

Pour écouter le chant

Des roseaux que le vent berce,

Et je m’assois

Pour admirer le cortège  des oiseaux

Que l’azur a fait naître

Beauté bleutée

Crépuscule argenté

Tous se rassemblent

En un jour de rêve

Et de vie ivre

Pour fêter

Le réveil du printemps

Et l’arrêt instantané du temps…

Palingénésie.

Circule

Devant des yeux,

Encore ensommeillés

Une vie nue

De mille côtés

Le regard vêtu de va et vient

Epouse  au gré d’une palingénésie

Merveilles et bizarreries

S’arrête un  moment

Et en tire profit

Les chemins  longs

Déversent

D’absurdes informations

Et devient l’autre un  je

Le je un jeu

Les songes une réalité

Devant des yeux écarquillés

Des choses

Dans la vie sans permis

Circulent………….

Espoir.

Je t’ai inventé

Dans l’opacité de mes yeux ensommeillés

Dans une nuit de grande nostalgie

Je t’ai inventé

Poète à chanter

Champ à cultiver.

Je t’ai inventé dans le clair d’une aube

A pas de bohémien,

Je t’ai inventé dans le silence

Ciselé par les amis du verbe

Je t’ai inventé

Au large de mon chemin

Eau de mes grèves…

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