Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Evasion
3 décembre 2006

Fantaisies

Plume

Une plume

Dans l’air campe

Un moment

Devant le vent

Elle s’incline  dans un encrier incolore

Puis, peu à peu,

Se déplume

Femmes

Certaines jeunes femmes

Des autres villes

Dans les grandes rues

Semblent agiles

Et chez  elles

Dans leurs  petites chambres

Elles ne cessent de se lamenter

En disant comme des banalités

Miroir.

Image scintillante  de l’au de là

Vacille derrière  ta mémoire

Le monde, un moment, se tait

Les chandelles rebelles

Allument le ciel

Un écho libre,

Cri de l’âme

Spontanément

Naissent ;

Sur la lune

Le vent dort,

Plus e sifflement

Au bord d’un ciel argenté

L’astre de l’espoir jaillit

Les rayons brillent, le bleu se déplie

L’aménité, l’amour couvrent l’humanité !

Au de là des miroirs sans images ébréchées.

LE FOU

Le fou

N’est pas ce malade  mentale

Ni celui qui parle  seul

Ni ce pète exilé ;

Le fou

C’est ce pseudo – hypocrite

Qui dit en cachette

De précieux propos en miettes…

Liberté

Houria de mon cœur

On naît pour te voir

Et pour t’épouser à jamais…

Ceux qui

Ceux qui crèvent d’attendre, ceux qui attendent de crever

Ceux qui sont exilés dans leur propre pays : parce que leur pays les a exilés

Ceux qui marchandent et mouchardent après coup :

« Il vend le singe et se rit de son acquéreur »

Ceux qui attendent un boulot depuis quatre ans, quatre siècles !

Ceux qui continuent à piller un pays en crise, et la Banque mondiale

Ceux qui meurent de rage, ceux qui ont  la rage de ne pas mourir.

Ceux qui jouent au golf, ceux qu’ont arrosent aux terrains de golf.

Ceux qui considèrent les hommes  comme des insectes, et qui ne valent même pas la peine d’être écrasés.

Ceux qui cherchent à s’enrichir au jour le jour, ô jours les jours !

Bonjour les beaux jours !

Ceux qui crient tout le temps,ô temps suspends ton cri,le cri des no man’s land a – t- il un écho ?

Ceux qui attendent devant le ministère depuis trois mois, les mois  refusent de se prononcer derrière la barre.

Ceux qui tuent le temps malgré eux, ceux que le temps tue malgré lui …et que l’histoire a complètement ignorés.

Ceux qui harcèlent, ceux qui sont harcelés

Ceux qui demandent l’aumône quelque part, ceux qui ne font la charité nulle part, ô prophète , revenez voir !

Ceux qui ne connaissent pas la nuit, et que la nuit connaît.

Celles qui ne dorment qu’après l’aube. Et l’aube ne se réveille jamais…

Ceux qu violent ceux qui sont violés.

Ceux qui changent de nationalité :française, suisse, suédoise, canadienne,américaine. ….

Ceux qui se convertissent à une religion qu’ils n’ont jamais aimée, et qui ne les aimeras pas…

La Meuse.

Entre les dédales de ta ville,

Toi, éperdue, tu serpentes

Tes nuits liégeoises

Rendent ambiants  tes péniches

Toi, au milieu de tes rêves

Tu danses, tu chantes

Les douceurs de l’amour

Tu coules  intarissablement

Remords et crainte s’en vont

Irréversiblement

Sous le pont de la Meuse

Tu écoutes la musique des yachts

Sur  le pont de la Meuse

Liège, curieuse, te médite

Calme et verdoyante

Elle t’ouvre tes bras…

Tu  la quittes un jour

Elle te prie et sans détour,

Bruxelles, la belle

La grande place t’appelle

Quelle architecture, quel art

Adieu jeunesse avenante

Zaven tem  attend hôte

Adieu oiseau aux mélodieuses notes

  Liège 98

Quel lointain !

De loin, de très loin,

Et quel lointain malin !

S’il est simplement là bas !

Elle m’épie cette lueur

Au regard d’épée

Un désir incertain, ô cœur lointain !

Je me relève,

Je poursuis cet errant chemin

Chaque soir, chaque matin

Le temps continue à ramper

S’arrête un moment et se mue

Devant le vert de tes yeux

Je traîne derrière tes jours tel un vieux

Tu m’attends, là bas, au loin

Je croyais, de moi,  tu prends soin

Les nuits – traquenards

Ont dévoilé ta silhouette hideuse

Soleil du désert

Ce soleil

Se cache t – il

Ou se couche t – il ?

Ce soleil brûle mes pas de sables

Ma tête de paille.

Ici, là et partout

Le soleil de Tafilalet

Que j’ignore et qui m’ignore

Me brûle aussi

Sans me prévenir

Il m’intimide et me contraint

Mais il se meurt

J’applaudis et médite  son agonie

Je me réjouis de ses adieux quotidiens

Il me quitte

Pour revenir me voir

Dès le poltron- minet

louiz driss

Publicité
Publicité
Commentaires
Evasion
Publicité
Publicité