temps (suite )
Départ.
Vous êtes partie, là bas, loin de chez nous le regret s’installe et couvre un cœur mou ;
Pourquoi venir nous voir et aussitôt partir
En laissant errer un sentiment martyr
Les mots s’évaporent devant un charme foudroyant
A l’ombre de votre chevelure, mon regard croyant
Jaillit intarissablement face à une beauté rebelle
Et comment assimiler une longue querelle
Vous êtes partie les yeux dans les yeux
Le regard craintif, les sentiments d’adieux
Tourmenté encore par d’autres vers
Je dénonce cette séparation amère.
Comme une lune au cœur d’une brume
Votre sourire bénévolement s’allume
Les cœurs crédules guettent votre retour
Et les mémoires font le compte à rebours.
Sous le signe du temps.
S’est tu un moment le temps
Face à la naissance de l’oubli
Et serpentent encore les jours
Devant les ombres d’antan
Les enfants de lumières
De cyprès de prières
Ejectent de leurs voix
Le souffle des nerfs
Le sel des mers
Devant la descente de la paix
Les murailles rigides ont oscillé
Là haut, au cœur de l’horizon
Les mains célestes se tiennent
Les mouettes des éphémères saisons
Reviennent
Le temps rebelle redémarre
Sous le signe des marées
Pleure de joie la mer …
Chante son flux et reflux
Son écume laiteuse…