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Evasion
3 décembre 2006

L'amour

La vie, l’amour

La vie, l’amour

Une fleur  à arroser

Chaque jour

La mort, la haine

Une vipère

A raser

Dès le premier  jour

ICI

Ici

S’ouvre l’horizon

D’un désir - enfant

Mon regard bohémien

Entre le labyrinthe des rêves

            Re – naît…

Mon regard 

Comme une rose  en quête se ses pétales

A senti l’hymne lointain

Des voix doucereuses

Et s’apaise mon cœur

Aux souvenirs amorphes

Aux remords enroulés

Ici

Entre des voies

Coule le clair plaisir

Ici

Se tissent d’une flagrante spontanéité

Amour

Beauté

La nuit, à la cité

Devant mon regard

Apparaît une beauté

Ses yeux comme des phares

Assénèrent mon cœur

Mon corps tremble

Est-ce de jalousie ou de peur ?

Son sourire angélique

Eparpille partout l’oubli

Et revigore encore l’esthétique

D’une silhouette ciselée

Se perd aussitôt mon regard

Au sein des ravins

Là gît un paradis

Au chevelure dorée

Que le soleil a coloré

Eperdu au milieu de ses rêves

Mon désir – bohémien

Rôde au bord de ses grèves…

Tu es ….

Tu es

La rosée hivernale de mes pétales

Tu es

L’astre de l’oubli

Bohémien de nostalgie

Tu es le rêve des réprimés

L’espoir d’un naufragé

Tu es

Le chant

L’horizon

Et l’histoire

Infinie de mes nuits sans étoiles

Tu es

Cette enfant de coïncidence

L’air des asphyxiés

O liberté !....

Elle

Elle a rendu à mon âme  numide

Une lueur arrosée d’espoir

Elle a fait couler  la rosée

Sur mon corps criblé de réticence

Elle me retient

Dès que j’abandonne un présent indécis

Elle parle, se tait  et imagine

Les sentinelles d’un monde immonde

Et ne m’oublie à jamais.

Elle seule

Que je vénère et qui me vénère

Assise sur  les songes du vent

Elle médite l’abstraction des chants

Nés de rien

Avant la visite instantanée des rêves endormis

Elle pénètre subrepticement entre

Les murailles d’un hasard mélodieux

Elle me happe posément

Me serre et embrasse ma douce plume

Trempée dans l’encre de l’amour

Ma vie

Ma vie

Une  mélodie diaphane

Un espace  neutre,

Une chevelure  nonchalante,

Une hirondelle ivre,

Frôle mon enfance :

Je me morfonds sous l’ombre des rêves

Dans l’espace brisé de mon enfance,

Je me hasarde,

Hasard, je  m’égare devant tes formes

Imprécises et réticentes

L’histoire que j’étais  se brisera

Derrières les mémoires assoiffées

Demain, je me réveillerai,

J’abolirai les remords récents

Je saluerai une autre  vie,

Sans tristesse  ni défiguration ,

Je réaliserai les agglomérations de mes rêves

De jour en jour,

D’image en image

Et  mille  espoirs  se croient

Dans  mon  cœur.

L’astre des sentiments

Le clair hivernal de l’horizon s’étend

Une muse  minuscule  de loin se défend

Contre l’éveil des brumes  et les ténèbres

Elle invoque  de lugubres heures  funèbres.

Isolé,  là bas,  seule au seuil  d’un gradin

Son regard ivre rêve  d’un beau jardin

Là l’être cher enrichit son âme

De quiétude  que l homme acclame.

S’endort paisiblement  notre clandestin amour

Au milieu de ses beaux  jours, mais très courts

Et  le désir  réside  encore dans l’image

Que nous présentons fièrement  et sans ambages.

Ainsi se fait fidèlement  le feu des êtres

Devant cultiver le reste de leur champêtres

Brève est la vie  des fidèles amants

Qui sèment de sérénité  leur regard charmant.

Cœur

Mon cœur

Immense nature

Sans rature

Bat

Avec chaleur

Contre les froideurs

Avec un grand plaisir

Contre  les sans – désirs,

Avec un grand amour

Contre  les faux tours

Loin du désert des vautours

Il  bat, encore, mon cœur

Nuit et  jour

Pour cette  liberté tout court ….

Idole d’un été

Naît le crépuscule derrière l’horizon

Rien ne m’excite à quitter seule cette maison.

Havre de mes joies, coffre de mes inquiétudes

Tes bras hospitaliers : gais  de mes habitudes.

Le soir tombe…comme une voie, l’amour se lève

Sur le sable d’été, éperdu  mon cœur rêve

Les vagues, les algues invitent les oiseaux

L’écho éolien  danse à l’insu des roseaux.

Cette chevelure en spirale sans ecchymose

Vestiges indélébiles  et sans hypnose

Là se réfugient les souvenirs d’autrefois,

Le regard enivré aujourd’hui se dessoule

Et le cortège de mes contritions s’écroule

L’écoulement  des jours nus s’arrête quelquefois.

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