L'amour
La vie, l’amour
La vie, l’amour
Une fleur à arroser
Chaque jour
La mort, la haine
Une vipère
A raser
Dès le premier jour
ICI
Ici
S’ouvre l’horizon
D’un désir - enfant
Mon regard bohémien
Entre le labyrinthe des rêves
Re – naît…
Mon regard
Comme une rose en quête se ses pétales
A senti l’hymne lointain
Des voix doucereuses
Et s’apaise mon cœur
Aux souvenirs amorphes
Aux remords enroulés
Ici
Entre des voies
Coule le clair plaisir
Ici
Se tissent d’une flagrante spontanéité
Amour |
Beauté
La nuit, à la cité
Devant mon regard
Apparaît une beauté
Ses yeux comme des phares
Assénèrent mon cœur
Mon corps tremble
Est-ce de jalousie ou de peur ?
Son sourire angélique
Eparpille partout l’oubli
Et revigore encore l’esthétique
D’une silhouette ciselée
Se perd aussitôt mon regard
Au sein des ravins
Là gît un paradis
Au chevelure dorée
Que le soleil a coloré
Eperdu au milieu de ses rêves
Mon désir – bohémien
Rôde au bord de ses grèves…
Tu es ….
Tu es
La rosée hivernale de mes pétales
Tu es
L’astre de l’oubli
Bohémien de nostalgie
Tu es le rêve des réprimés
L’espoir d’un naufragé
Tu es
Le chant
L’horizon
Et l’histoire
Infinie de mes nuits sans étoiles
Tu es
Cette enfant de coïncidence
L’air des asphyxiés
O liberté !....
Elle
Elle a rendu à mon âme numide
Une lueur arrosée d’espoir
Elle a fait couler la rosée
Sur mon corps criblé de réticence
Elle me retient
Dès que j’abandonne un présent indécis
Elle parle, se tait et imagine
Les sentinelles d’un monde immonde
Et ne m’oublie à jamais.
Elle seule
Que je vénère et qui me vénère
Assise sur les songes du vent
Elle médite l’abstraction des chants
Nés de rien
Avant la visite instantanée des rêves endormis
Elle pénètre subrepticement entre
Les murailles d’un hasard mélodieux
Elle me happe posément
Me serre et embrasse ma douce plume
Trempée dans l’encre de l’amour
Ma vie
Ma vie
Une mélodie diaphane
Un espace neutre,
Une chevelure nonchalante,
Une hirondelle ivre,
Frôle mon enfance :
Je me morfonds sous l’ombre des rêves
Dans l’espace brisé de mon enfance,
Je me hasarde,
Hasard, je m’égare devant tes formes
Imprécises et réticentes
L’histoire que j’étais se brisera
Derrières les mémoires assoiffées
Demain, je me réveillerai,
J’abolirai les remords récents
Je saluerai une autre vie,
Sans tristesse ni défiguration ,
Je réaliserai les agglomérations de mes rêves
De jour en jour,
D’image en image
Et mille espoirs se croient
Dans mon cœur.
L’astre des sentiments
Le clair hivernal de l’horizon s’étend
Une muse minuscule de loin se défend
Contre l’éveil des brumes et les ténèbres
Elle invoque de lugubres heures funèbres.
Isolé, là bas, seule au seuil d’un gradin
Son regard ivre rêve d’un beau jardin
Là l’être cher enrichit son âme
De quiétude que l homme acclame.
S’endort paisiblement notre clandestin amour
Au milieu de ses beaux jours, mais très courts
Et le désir réside encore dans l’image
Que nous présentons fièrement et sans ambages.
Ainsi se fait fidèlement le feu des êtres
Devant cultiver le reste de leur champêtres
Brève est la vie des fidèles amants
Qui sèment de sérénité leur regard charmant.
Cœur
Mon cœur
Immense nature
Sans rature
Bat
Avec chaleur
Contre les froideurs
Avec un grand plaisir
Contre les sans – désirs,
Avec un grand amour
Contre les faux tours
Loin du désert des vautours
Il bat, encore, mon cœur
Nuit et jour
Pour cette liberté tout court ….
Idole d’un été
Naît le crépuscule derrière l’horizon
Rien ne m’excite à quitter seule cette maison.
Havre de mes joies, coffre de mes inquiétudes
Tes bras hospitaliers : gais de mes habitudes.
Le soir tombe…comme une voie, l’amour se lève
Sur le sable d’été, éperdu mon cœur rêve
Les vagues, les algues invitent les oiseaux
L’écho éolien danse à l’insu des roseaux.
Cette chevelure en spirale sans ecchymose
Vestiges indélébiles et sans hypnose
Là se réfugient les souvenirs d’autrefois,
Le regard enivré aujourd’hui se dessoule
Et le cortège de mes contritions s’écroule
L’écoulement des jours nus s’arrête quelquefois.